Gilles Amzallag, sophrologie à Paris 11

La gestion de la colère en sophrologie


« Je suis maître de moi comme de l’univers ». C’est par ces mots que Corneille dans la pièce de théâtre Cinna, en 1641, décrivait l’état d’esprit de l’Empereur Auguste, qui, face à la trahison de ses proches, su maîtriser sa colère et sa déception. Plutôt que de sévir, il parvint à pardonner à ses ennemis et à se montrer magnanime. En se maîtrisant, il pu donc désamorcer un conflit qui promettait d’être violent.

C’est donc bien dans l’expression du contrôle de lui-même, et bien sûr de la mansuétude qui en a résulté, qu’Auguste prouvait sa toute-puissance, ses ennemis d’hier (re)devenant ses alliés.

 

La colère

Au fond, on pourrait dire que c’est cela, la sophrologie ! Le contrôle, la gestion d’émotions telles que la colère, le stress, l’angoisse, la timidité… est en effet au centre de la pratique sophrologique.

Prenons ici l’exemple de la colère : s’il est parfois légitime de ressentir un sentiment de colère, (à l’instar de ce qu’a pu ressentir l’Empereur Auguste), c’est bien son intensité, ou sa fréquence, qui peut être problématique.

La colère intense, née d’un fort sentiment de frustration, peut se voir comme un mécanisme de défense : s’abandonner à la colère peut donner une impression de force, qui, bien qu’illusoire, semble parfois préférable à un sentiment de tristesse, souvent associé à de la faiblesse.

Les enfants notamment, qui, face à des situations qui les débordent, peuvent avoir de surcroît une difficulté à verbaliser, sont parfois sujets à des crises de colères intenses, parfois violentes.

On peut donc voir la colère intense, excessive, comme une réponse inadaptée à une situation frustrante. Elle semble malheureusement parfois la seule possible, la seule accessible.

Et c’est bien sur son aspect excessif (dans son intensité ou sa fréquence), et inadapté que la sophrologie va tenter d’agir. Il ne s’agira évidemment pas de réprimer totalement toute forme de colère, mais plutôt d’apprendre à la maîtriser, d’apprendre à la gérer.

 

L'approche sophrologique

D’abord, le sophrologue va aider à verbaliser. Penser, verbaliser ses émotions sera déjà de nature à apaiser, à extérioriser.

Surtout, en travaillant sur la respiration, la sophrologie va permettre de canaliser ses émotions. Schématiquement, le patient apprendra à remplacer une respiration thoracique souvent saccadée, et oppressante par une respiration ventrale, plus souple, et plus apaisante.

Enfin, la sophrologie va travailler à atténuer les symptômes physiques d’une colère trop intense : ventre noué, mâchoires serrées, poings crispés…. Les exercices dits de « relaxation dynamique » cibleront les zones impactées, afin de les dénouer, de les détendre. Diminuer ainsi les tensions physiques, permettra également de diminuer les tensions psychiques.

 

De l'Empereur Auguste à Luke Skywalker

Le puissant Auguste a donc su rester maître de lui-même, et ainsi, maître de l'univers (il est vrai bien avant la naissance de la sophrologie !). Mais il est un autre personnage emprunté à la culture populaire qui a su vaillamment maîtriser ses émotions : le courageux Luke Skywalker a lui aussi réussi à éviter de sombrer dans la colère, et de basculer dans le côté obscur de la force ! C’est en maîtrisant ses émotions qu’il est devenu un puissant Jedi.

Issu de la Rome antique, ou emprunté à la science fiction, nos deux héros se maîtrisent puis semblent renaître pour repartir plus forts, parce que plus apaisés.

 


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